(texte mis en ligne le 7 janvier 2006)

Dans les cinémas le 16 août 2006

Ce qu'en dit la presse américaine:

Contrairement à beaucoup de ses contemporains d'Hollywood qui ont dû succomber à la chirurgie esthétique, Lassie vieillit plutôt bien, sans pour autant devoir passer sous le bistouri du vétérinaire.
Depuis plus de 60 ans le colley chéri par les téléspectateurs court allégrement des deux côtés de l'Atlantique afin de garder la vedette, risquant sa vie pour sauver ses maîtres de bien des problèmes.

Le producteur britannique Charles Sturridge, dont le dernier film était l'histoire d'une famille charmante : 'Fairy Tale : A True Story', présente cette fois-ci un ingénieux cabot à une nouvelle génération de cinéphiles avec le remake d'un grand classique de 1943 : Le retour de Lassie, qui avait pour vedette le jeune Roddy McDowall et Elisabeth Taylor.
Il y a beaucoup de stars dans le film (La distribution est remarquable avec nombre de stars) de Sturridge tels que Robert Hardy jouant le rôle d'un juge gentillet et Edward Fox qui apparaît comme la fine fleur des chasseurs du monstre du Loch Ness.
Mais, comme toujours, c'est le représentant canin qui vole la vedette et nos cœurs, escaladant avec légèreté les barrières, repoussant les méchants voleurs, évitant d'être capturé dans les rues de Glasgow alors aux mains du chef de la fourrière.

Un village de mineurs dans le Yorkshire des années 30 sert d'arrière plan lugubre à cette chaleureuse famille. Sam Carraclough (John Lynch) travaille de longues heures au fond de la mine locale, se battant quotidiennement pour récolter assez d'argent afin de donner un toit à sa femme Sarah (Samantha Morton), et à son jeune fils Joe (Jonathan Mason).
Le jeune garçon est à la fois calme et sensible. Heureusement, il a la fidèle Lassie à ses côtés pour veiller sur lui. Elle l'attend toujours devant les portes de l'école à 16 heures pour l'escorter jusqu'à la maison et dort souvent à côté de lui tout en surveillant.
Malheureusement, s'occuper d'un chien coûte cher et quand la mine ferme, les Carraclough n'ont pas d'autre choix que de vendre Lassie au Duc de Rudling (Peter O'Toole) pour la magnifique somme de 15£.
Joe est bouleversé, ce qui est compréhensible, puisqu'il a perdu le meilleur ami qu'il ait jamais eu.
Évidemment, pour Lassie c'est la même chose. Elle n'arrête pas de s'échapper de son enclos et de se débarrasser de son éleveur quelque peu sadique.
A chaque fois Sam et Joe ramènent dignement le chien. Le garçonnet essaye à contrecœur de changer le caractère de Lassie en lui disant qu'il ne l'aime plus. Ce qui est, à l'évidence, faux.
Quand le Duc et sa petite-fille Cilla (Hester Odgers) vont en Ecosse pour les vacances, Lassie sengage dans une course contre la montre pour être chez elle à temps pour Noël, rencontrant le long du chemin de nombreux personnages atypiques comme le voyageur Rowlie (Peter Dinklage), un passionné des animaux (Kelly McDonald), ainsi qu'un opportuniste (Nicholas Lyndhurst).
Lassie reste fidèle à l'esprit des histoires d'Eric Knight, évoquant une époque ancienne faite de sacrifices, de souffrances et de familles unies face aux coups du destin.


C'est dans l'ensemble un divertissement familial avec beaucoup de plans aériens du chien galopant dans les montagnes aux alentours du Loch Ness (accompagné d'un monstre commandé par ordinateur). Morton met une intensité renversante et une telle profondeur dans son rôle, qu'il donne au film une réalité inconnue - L'instant où sa jeune mère éclate silencieusement en sanglots dans les escaliers, tandis que le jeune Manson est mignon comme il se doit…Lassie apparaît magnifique. -
Il y a peu de surprises et la fin est sentimentale à souhait.

 

 

Lassie et Collie-online:

 

 


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