En 1983, des chercheurs Américains mettent en évidence
la toxicité d'un produit antiparasitaire, l'Ivermectine,
chez de nombreux colleys. Une équipe de chercheurs de l'Université
de Californie a étudié un échantillon de 4000
chiens de race. 9 races, apparentées à la famille
du colley, ont ainsi été identifiées et sont
exposées à des degrés divers à cette
toxicité.
Les chercheurs découvrirent plus tard le responsable d'une
telle anomalie: une mutation génétique au sein d'un
gène appelé MDR1 (Multi-Drug Resistance).
Cette mutation donne la possibilité à certains médicaments,
dont l'ivermectine, de s'accumuler dans le cerveau alors que c'est
impossible chez les sujets sains, ou les races non concernées.
Au lieu de soigner, ces médicaments provoquent un empoisonnement
pouvant aller jusqu'à la mort du chien.
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